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    Lyon - Stade Rochelais : la compo !

    Voici les 23 qui affronteront Lyon, demain au Matmut Stadium de Gerland, menés par leur capitaine, Uini Atonio.

    Découvrez la compo ici !

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    Arbitre LOU - SR

    Maxime Chalon (Comité Limousin) arbitrera le déplacement des Jaune et Noir à Lyon ce samedi 15 avril.

    Il sera assisté de Mathieu Delpy (Île de France) et Akim Hadj Bachir (Auvergne) sur les touches et de Denis Grenouillet (Midi Pyrénées) à la vidéo.

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    Horaires J24

    La Ligue Nationale de rugby a dévoilé les horaires des matches de la 24ème journée.

    Les Jaune et Noir joueront à Lyon, le samedi 15 avril à 20h45, en direct sur Canal+ Sport.

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    Le choc des promus pour les Jaune et Noir

    Samedi, l’Atlantique Stade Rochelais s’est imposé face au LOU sur le score de 29-10. Avec 4 essais, les Jaune et Noir ont même obtenu le bonus offensif, malgré des conditions climatiques difficiles et des Lyonnais qui étaient venus ramener des points avec un gros banc de touche.

    Un premier acte tout en maîtrise

    Au coup d’envoi et sous les gouttes, les Lyonnais ont les premières munitions. Brett les utilise au pied : une chandelle par ci sur Murimurivalu, une transversale par là vers Ratuvou, et les Maritimes sont cantonnés dans leur camp. Après un échec au pied de Brett (0-0, 8e), le ping-pong reprend et Murimurivalu décide de relancer. Audy s’échappe au ras d’un ruck, perce sur une vingtaine de mètres, Atonio suit et transmet à Bobo qui aurait pu filer à l’essai… mais échappe le ballon dans les 22m lyonnais. Première occasion et gros danger dans le camp rhodanien. "Tout n’a pas été parfait, regrette Romain Sazy. Il y a des occasions qu’on doit scorer mais on se précipite un peu."

    Les Rochelais ont davantage la main sur le ballon et multiplient les temps de jeu dans le camp adverse, obtenant une première pénalité pour une faute au sol.  Audy manque lui aussi le cadre, mais le jeu est maintenu dans la moitié du LOU. De part et d’autre, les imprécisions se multiplient. C’est encore La Rochelle qui se procure la plus grosse occasion : derrière une mêlée stable, Gourdon perfore, passe après contact pour Murimurivalu qui donne à Qovu, qui percute aux 22m. Le jeu rebondit et un coup de pied dans la diagonale de Grant oppose Ratuvou et Alofa à la course vers l’en-but lyonnais ; le premier se saisit du ballon in extremis et sauve son camp en sortant en touche. Cafouillée, elle aboutit à une mêlée là encore disputée. Gourdon sort le ballon difficilement pour Audy qui envoie une somptueuse chistera pour Grant ; voyant que le second rideau est délaissé, il tape par-dessus, Gard suit et prend Sukanaveita de vitesse pour aplatir entre les poteaux. Audy transforme, ça fait 7-0 à la 21e et c’est plutôt mérité au vu des occasions.

    Derrière, les Maritimes font le dos rond. Laissant la main à leur adversaire, ils attendent patiemment la petite erreur pour revenir : ici, un plaquage agressif permettant de récupérer le ballon, de remonter tout le terrain par Botia et Eaton. Celui-ci envoie une superbe passe sautée pour Murimurivalu qui galope et tape à suivre pour Bobo qui force Lorée à aplatir. Sur la mêlée à 5 qui suit – toujours très équilibrée – les Jaune et Noir pilonnent leurs homologues sous les poteaux par Cedaro, Qovu et Forbes. Nouvelle mêlée à 5, Gourdon y va tout seul mais atteint la ligne d’en-but. Audy écarte pour Eaton qui se fait reprendre in extremis sur la ligne, puis le demi de mêlée se faufile et marque un essai de filou. Du bord de touche, il transforme sans problème (14-0, 32e). Trois occasions franches, deux essais, c’est presque parfait pour les Rochelais.

    C’est le moment que choisit le pack maritime pour commencer à prendre le dessus en mêlée. Les Lyonnais sont dominés et très largement sur le reculoir au point d’écrouler, et Romain Poite siffle logiquement une pénalité pour les Rochelais. À 45m, Audy est toujours impeccable et porte la marque à 17-0 juste avant la sirène. Sous la pluie et un vent très froid, les Maritimes ont parfaitement géré. "Je l’attendais avec impatience la pluie, les joueurs aiment bien ces conditions, confie Patrice Collazo. Nous on se retrouve plus dans ce rugby que dans un rugby qu’on ne maîtrise pas, parce qu’on a vite tendance à surjouer et à basculer du mauvais côté. On a besoin d’être cadrés, de partir sur des choses très simples avec une conquête solide, un jeu au pied d’occupation et de pression. On avait prévu de jouer autour du 9 et du 10 par les avants, et c’est ce qui a marché."

    Les Rochelais enfoncent le clou

    Au retour des vestiaires, les Maritimes mettent le pied au plancher. Bobo récupère le coup d’envoi de Grant, les temps de jeu se succèdent ; l’ouvreur rochelais tape un petit par-dessus pour Gourdon et Audy écarte rapidement vers Botia. Les cannes parlent, le jeu atteint les 22m lyonnais, mais le ballon termine en touche. En surnombre, les Rochelais étaient encore à deux doigts de marquer. Ensuite, un bon maul lyonnais, une faute rochelaise, et le ballon arrive à 5m de la ligne maritime. Très bons sur les ballons portés, les Rhodaniens sont toujours dangereux et n’abandonnent pas l’occupation ni la possession aux locaux. L’avertissement est clair et bien dans les têtes jaunes et noires.

    La Rochelle joue bien, mais pas parfaitement. Une percée de Botia et un 3 contre 1 à négocier, mais une glissade et un ballon perdu. Une touche intéressante à négocier, mais un lancer contré. Un gros surnombre au large mais un coup de pied pas parfait à la place. Un plaquage haut de Synaeghel, et une pénalité de Loursac qui ouvre le compteur lyonnais, 17-3 (59e). Mais, toujours, un rideau défensif imperméable. "On a eu une bonne défense, on a été disciplinés, on s’est bien replacés et je ne pense pas qu’on ait loupé beaucoup de plaquages. Ça parlait bien, ça communiquait bien", relève Loann Goujon avec satisfaction.

    Puis les Rochelais remettent les choses à l’endroit. Des bons coups de pied d’Audy et de Grant autorisent une très bonne occupation du terrain ; sur un coup de pied de dégagement lyonnais, Botia contre et manque de filer à l’essai, mais finit par obtenir une bonne pénalité. À 5m, les Jaune et Noir choisissent de prendre la mêlée. Après deux fautes successives du pack lyonnais, Romain Poite sanctionne Pungea d’un carton jaune. Grosse pression sur Lyon. Sur une énième mêlée, Audy décide d’écarter au large, Gard décale Murimurivalu qui s’effondre dans l’en-but et inscrit le troisième essai maritime (22-3). Le bonus offensif en poche, les Rochelais doivent à présent le conserver.

    La fin de match, c’est du hourrah rugby. Ça envoie du jeu dans tous les sens côté rochelais – parfois de manière pas très opportune – Audy tape vite une pénalité, Bobo transperce, sert Kaulashvili qui percute. Le ballon sort sur Sazy qui file dans l’en-but et inscrit le quatrième essai rochelais. Après la vidéo et s’être assuré qu’Audy ne faisait pas écran, l’arbitre valide l’essai. Le demi de mêlée rochelais transforme, ça fait 29-3 à la 71e et l’addition commence à être salée pour les Lyonnais.

    Pour une cravate, Botia écope d’un carton jaune, son troisième, synonyme de suspension pour la prochaine rencontre. En cette fin de match, les Rochelais encaissent les assauts rhodaniens dans leur camp, sans tressaillir. Un bon contest, et ils obtiennent même une pénalité. Juste avant la sirène, Viljoen inscrit tout de même un essai qui sauve l’honneur. 29-10, fin du match, les Rochelais remportent ce choc des promus avec un bonus offensif mérité, et grimpent à la 9e place du classement. Pour l’entraîneur rochelais, "Ce qui fait plaisir, c’est surtout de les voir sourire. Ça faisait un petit moment que ce n'était pas arrivé."

    Prochain rendez-vous : un déplacement forcément délicat à Clermont.

    N.C.

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    Submerger les digues lyonnaises

    L’Atlantique Stade Rochelais retrouve son Stade Marcel Deflandre et accueille le Lyon Olympique Universitaire ce samedi 4 octobre à 18h30. Après leur large défaite concédée face au Stade Français (10-43), les Rochelais sont déterminés à se racheter à domicile face à un adversaire qu’ils peuvent doubler au classement en cas de victoire.

    Un promu extrêmement renforcé

    Promu en fin de saison dernière en même temps que le Stade Rochelais, Lyon a réalisé un recrutement des plus ambitieux à l’intersaison, dans le sillage d’un budget devenu très important. Avec pas moins de 16 nouveaux joueurs, le club rhodanien a connu un important renouvellement d’effectif, en quantité comme en quantité. Des joueurs de grand talent comme George Smith, Puricelli ou Matadigo (3e ligne), l’ouvreur Stephen Brett (Bayonne), l’arrière Jérôme Porical (Paris), les centres Paul Bonnefond et Fabrice Estebanez, les secondes lignes Ghezal  et De Marco… Avec un effectif énorme et surtout très homogène, les Lyonnais peuvent effectuer un roulement permanent et garantir la fraîcheur du groupe. Et si des automatismes manquent évidemment, pour l’instant, ça semble porter ses fruits.

    Neuvièmes au classement, les Rhodaniens comptabilisent 13 points, avec 4 défaites pour 3 victoires, toutes à domicile. Un plutôt bon bilan, les Lyonnais ayant disposé de Brive (24-6), Oyonnax (26-23) et Castres (28-18) la semaine dernière. En revanche, à l’extérieur, malgré un très bon match au Stade Français, notamment en deuxième mi-temps (20-23), les hommes d’Olivier Azam ont subi des défaites sèches à Bordeaux-Bègles (9-18), au Racing Metro (11-28), et à Clermont (12-43). Sans doute un effet secondaire d’une machine moins bien huilée qu’elle le voudrait : Lyon n’est que la 12e attaque sur 14, avec 11 essais marqués. C’est dans sa solidité que le club rhodanien impressionne véritablement, avec la 6e meilleure défense du championnat, une capacité à annihiler les offensives adverses grâce à une grande solidité à l’impact, et une bonne conquête. Bref, sans fioritures, Lyon est fort sur ses bases et efficace.

    Un match capital

    Après leur défaite sèche à Paris, les Jaune et Noir sont remontés comme jamais et attendent l’opportunité de rejouer devant leur public pour faire parler la poudre. Avec 43 points encaissés, les Rochelais sont toujours derniers au classement des défenses. Face à une équipe sixième dans cet exercice, on peut légitimement s’attendre à ce que l’une des clés du match réside dans la solidité du rideau maritime. Impacts, rucks et contre-rucks, la défense rochelaise devra retrouver cette agressivité qui a fait sa force dans des moments importants et lors de ses deux premières rencontres à domicile, et progresser dans le replacement et la couverture défensive pour contrer les coups de pied d’occupation de Brett, Januarie ou Munro. Face à un rideau très bien en place, l’efficacité et l’opportunisme seront toujours primordiaux ; les déferlantes rochelaises devront submerger les solides digues lyonnaises.

    Avec les blessures de Barraque (pied) et Lagarde (commotion), les entraîneurs vont devoir composer derrière. Fortassin (adducteurs) sera également absent de leur partition. Dans ce choc des promus, les joueurs ont l’occasion de doubler leurs homologues au classement et de se donner un peu d’air après le dernier faux pas à domicile. Ils auront aussi à cœur de se rassurer dans le contenu, qu’il soit défensif ou offensif, ainsi que l’agressivité qui a fait défaut la semaine passée. À tous les niveaux, c’est réellement un match capital.

    N.C.

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    ASR - LOU : le groupe !

    Duel de promus ce week-end au Stade Marcel Deflandre : l'Atlantique Stade Rochelais reçoit ce samedi 4 octobre, à 18h30, le Lyon Olympique Universitaire. Le staff rochelais a dévoilé un groupe de 28 joueurs pour préparer la rencontre.

    Le match

    Après leur lourde défaite au Stade Jean Bouin, le samedi 27 septembre dernier, contre le Stade Français Paris (43-10), les Jaune et Noir veulent vite renouer avec la victoire. "Le plus important est de se relancer dès ce match. On a tout à prouver, il faut qu'on gagne ce match contre Lyon" confirme Mike CORBEL. "C'est un match capital" ajoute Leandro CEDARO.

    A Paris, les joueurs ont chacun essayé de trouver des solutions individuellement alors que le succès passe d'abord par le collectif, "à nous de réagir en équipe, de trouver des solutions tous ensemble et pas chacun de notre côté comme l'on a pu le faire contre le Stade Français" insiste Patrice COLLAZO.

    Le groupe

    Mike CORBEL, Thomas SYNAEGHEL, Jordan SENECA, Hikaïro FORBES, Benjamin GELEDAN, Uini ATONIO, Lekso KAULASHVILI, Vincent PELO, Cobus GROBLER, Romain SAZY, Jason EATON, Leandro CEDARO, Romana GRAHAM, Kévin GOURDON, Loann GOUJON, Benoît GUYOT, Jone QOVU, Nicolas DJEBAÏLI, Julien AUDY, Julien BERGER, Hamish GARD, Peter GRANT, Albert VULI-VULI, Levani BOTIA, Sireli BOBO, Alofa ALOFA, Damien CLER, Kini MURIMURIVALU

    Les blessés

    • Jean-Pascal BARRAQUE (voûte plantaire)
    • Gonzalo CANALE (genou)
    • Fabien FORTASSIN (adducteurs)
    • Jean-Philippe GRANDCLAUDE (reprise)
    • Charles LAGARDE (commotion)

    Avec les Espoirs

    • Arthur CESTARO
    • Zéno KIEFT
    • Rassie VAN VUUREN
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    Dans le rétro du Stade : avant Lyon !

    La Rochelle n’a pas rencontré le LOU (Lyon Olympique Universitaire) au temps de son âge d’or où il dominait le rugby hexagonal au début des années 30. Deux titres de champion de France (1932 et 1933) ainsi que le challenge Yves du Manoir 1933 (pour un doublé rarissime) ont couronné cette période bénie pour les Rhodaniens.

    Les quatre seules rencontres en 1ère division entre le Stade Rochelais et le LOU se sont déroulées dans les années 60. Il a fallu attendre la création de la PRO D2 pour que les confrontations entre les deux clubs deviennent régulières. L’équilibre est quasiment respecté puisqu’en 20 matchs de ce championnat de 2ème division, les Lyonnais mènent par 11 victoires à 9 pour les Rochelais.

    Il est cependant une victoire de l’ASR sur le LOU, qui a une saveur toute particulière, et que pas un rochelais amoureux du rugby n’a oublié : celle du 23 mai 2010 ! Ce jour là, au stade Amédée Domenech à Brive, par un temps chaud et ensoleillé, le Stade remporte la finale d’accession en TOP 14, après un match exceptionnel d’intensité et de suspense. Revivons pour le plaisir, le film de cette partie.

    Le film du match

    1ère : les Lyonnais donnent le coup d’envoi.

    3ème : essai de l’ailier gauche Bailey après une énorme relance lyonnaise avec Montagnat qui déchire le rideau rochelais (ASR 0-LOU 7).

    6ème : 1ère pénalité réussie par Benjamin Dambielle à 37m côté droit, suite à une énorme poussée de la mêlée rochelaise qui a fait exploser son homologue (3-7).

    10ème : 48m face aux perches, Dambielle enquille sa 2ème pénalité (6-7).

    12ème : faute au sol du capitaine rochelais Robert Mohr. A 30m face aux poteaux, Montagnat assure (6-10).

    15ème : pénalité de Montagnat sur le poteau (6-10).

    18ème : essai de Leite après une touche (6-15).

    22ème : Dambielle sur une pénalité à nouveau obtenue en mêlée fermée réduit la marque (9-15).

    24ème : second essai de Bailey qui aplatit en coin au sortir d’une mêlée (9-20).

    31ème : 4ème pénalité pour Dambielle, grâce à la mêlée qui met à la torture les avants lyonnais (12-20).

    34ème : faute au sol de Manta ; le buteur rochelais fait mouche (15-20).

    40ème : mi-temps ! Cette première période très rythmée, a vu des rochelais fébriles en défense mais ultra dominateurs en mêlée fermée.

    41ème : Rémy Talès donne, pour les rochelais, le coup d’envoi de cette seconde mi-temps.

    45ème : Soucaze remplace Jacob pour l’ASR.

    53ème : essai de Ferrou ! Dambielle transforme en coin (22-20).

    55ème : faute de Ninard. Montagnat passe la pénalité à 40m sur la gauche (22-23).

    58ème : après un contre de Le Guen, Dambielle poursuit son sans faute aux 22m face aux perches (25-23).

    62ème : carton jaune pour N’ZI : Lyon se retrouve à 14 pour 10mn !

    64ème : 45m face aux poteaux : Montagnat redonne l’avantage aux siens suite à une faute au sol de Combezou (25-26).

    Pendant quelques minutes, Lyon monopolise le ballon et rate deux tentatives de drop par Sadourny (67ème ) et Loursac (69ème)

    71ème : essai rochelais ! Sur un contre, Ferrou s’échappe, retrouve son ailier Ninard qui raffute magistralement Sadourny avant d’aplatir ! Dambielle, toujours à 100%, ajoute deux points (32-26).

    De la 73ème à la 77ème, Lyon attaque à tout va, mais s’emmêle un peu les pinceaux.

    78ème : à plus de 52m, Dambielle rate son premier coup de pied, sans aucune conséquence, puisque 2mn plus tard, l’arbitre siffle la fin du match sur le score de 32 à 26 pour des rochelais euphoriques !

    Une foule immense sur le vieux port

    Le stade est envahi par tout un peuple Jaune et Noir ivre de bonheur ! Après de longues minutes de joie partagée avec les joueurs, les supporters prennent la route du retour, se donnant rendez-vous sur le vieux port pour fêter l’événement.

    C’est une foule immense de 15 à 20000 personnes qui accueille vers 23h, au cri du fameux « Ici, ici, c’est La Rochelle ! », le bus des joueurs. Celui-ci mettra plus d’une demi heure pour parcourir les quelques centaines de mètres qui séparent la gare de la Grosse Horloge ! Les joueurs, debout sur le bus, communient véritablement avec leurs supporters, dans une ambiance et un bonheur indescriptibles ! Un à un, ils se jettent dans la foule qui les porte à bout de bras vers le podium ! Ces moments resteront à jamais gravés dans la mémoire de ceux et celles qui les ont vécus. En particulier Franck Jacob, le seconde ligne, qui n’hésite pas, plus tard dans la soirée, à plonger dans le vieux port !

    Même si ces finales de PRO D2 sont source d’émotions inoubliables, les deux équipes ne tiennent pas plus que cela à les revivre. Elles ont connu la même mésaventure : la descente immédiate après l’accession à l’élite (2010/2011 pour l’ASR et 2011/2012 pour le LOU). Un seul mot d’ordre donc pour les deux promus: le maintien en TOP 14 ! Cela passe en ce samedi 4 octobre à 18h30 par une victoire impérative pour les rochelais face à un de leurs concurrents directs .

    F.F