Bien repartir

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Au milieu de l’hiver et des annulations de matches à la chaine, Carcassonne reçoit La Rochelle pour le compte de la 20ème journée de Pro D2, Dimanche à 15h10 (à suivre en direct sur Sport + et sur France 3). Après quinze jours de repos, les deux équipes ont l’occasion de lancer, de la plus belle des manières, le sprint final qui pourrait les amener toutes les deux vers les demi-finales. Avec respectivement 2 et 3 blessés dans leurs infirmeries, Carcassonne et La Rochelle semblent être armées jusqu’aux dents avec de part et d’autre les meilleurs joueurs du moment.

"Montrer ce que nous savons faire!"

Avant sa série de onze matches consécutifs, La rochelle bénéficie du retour de ses blessés, puisqu’ils ne sont plus que trois à l’infirmerie du club. (Jérôme Jacquet, Kevin Le Guen et Damien Neveu). Ce qui est de bon augure et permet aux  « Jaune et Noir » d’être « une des équipes les mieux armées pour se lancer dans la dernière ligne droite » selon Robert Mohr.

A La Rochelle,  l’émulation, à l’entrainement, était à son maximum avec 45 joueurs présents toute la semaine. En effet, les entraineurs ont vu revenir de la trêve « imposée », des joueurs avec une « énorme envie de jouer ». Ils étaient « impliqués et appliqués tout au long de la semaine car ils veulent tous faire partie de l’équipe ». Résultat : les entrainements sont montés d’un niveau notamment grâce à une plus grande « concentration et un meilleur contenu ». Patrice Collazo et Fabrice Ribeyrolles ont donc fait les choix qui s’imposaient pour aller chercher un résultat dans le Languedoc et « distancer un adversaire direct ». Robert Mohr ne veut cependant pas parler de « match référence » pour autant, « il faut que nous arrivions à développer notre jeu en nous appuyant sur ce que nous savons faire à la maison».

Attention cependant, les carcassonnais sont blessés dans leurs orgueils à cause de la défaite concédée contre Grenoble, il y a un peu moins d’un mois. Les Canaries veulent retrouver leur cage et en refermer la porte sur les visiteurs du jour. Patrice Collazo n’est pas étonné : « Nous commençons à avoir l’habitude ; à chaque fois que nous nous déplaçons quelque part, les équipes ont quelque chose à se faire pardonner. A nous de ne pas être surpris et d’imposer nos convictions. »