François Herry : "Nous y allons pour gagner"

François Herry : "Nous y allons pour gagner"


François Herry retrouvera dès demain son club d'origine, Aurillac. La rencontre aura lieu à 16h15 et sera diffusée sur Eurosport. Nous l'avons interrogé afin de connaître ses impressions sur ce retour "à la maison".

 

Les objectifs du match ?

"Nous y allons pour gagner, comme à tous nos matches. C'est un objectif difficile mais nous allons tout faire pour l'atteindre. Pour cela, nous allons mettre en place ce que nous voyons aux entraînements depuis plusieurs semaines… Il faut que notre travail soit récompensé, donc à nous de rester concentrés et d'imposer notre jeu."

 

Parle-nous de tes débuts rugbystiques.

"J’ai débuté mon enfance à Paris et suis ensuite parti dans un lycée militaire proche de Dijon. C’est en terminale que j’ai commencé à découvrir le rugby à VII. Lors d’un tournoi, j’ai été détecté par un des entraîneurs du Centre de Formation d’Aurillac. Je ne me prédestinais pas à une carrière de rugbyman car selon moi je n’avais rien d’exceptionnel ! Je me suis quand même dit « pourquoi pas essayer ? ». Lors de mes débuts, à Aurillac, j’avais certaines appréhensions car je n’avais jamais joué à haut niveau et ne connaissais pas le rugby à XV. C’est ce club qui m’a formé, qui m’a tout appris. Je suis parti de rien…  J’ai fait une demi-saison en Reichel puis en Espoirs et ai ensuite évolué dans l’équipe 1. C’est un club où je garde de très bons souvenirs."

 

Comment vas-tu aborder ce match ?

"Je n’ai aucune appréhension. Je connais tous les joueurs et leur technique de jeu ! J’ai vraiment hâte de les retrouver sur le terrain. C’est une équipe qui n’a rien à perdre et qui va donc être difficile à jouer. Le nouvel entraîneur, Jérémy Davidson, a apporté un réel savoir-faire au club. Le challenge va être difficile à relever car ils font un gros début de saison et sont techniquement bien en place. A nous de mettre suffisamment d’agressivité et de la volonté afin d’espérer rapporter un maximum de points…"

 

Crédit Photo : Joël Salmon