Les Cadets à Deflandre : avant-match avec les entraîneurs !

Les Cadets à Deflandre : avant-match avec les entraîneurs !


Les cadets, auteurs d’un très beau début de saison, sont d’ores et déjà assurés d’être qualifiés pour les quarts de finale du Championnat de France. Pour leur dernier match des play-offs, ils affronteront Perpignan au Stade Marcel Deflandre ce dimanche à 14 h. Partons à la rencontre de leurs entraîneurs, Jean-Marc Poinseau et Olivier Guillet, pour une causerie d’avant-match.

C’est la dernière journée de play-offs avant les phases finales, quel bilan faites-vous de votre saison avant ces dernières échéances ?

Jean-Marc : C'était un championnat inédit avec une poule de brassage très bonne au début de la saison, avec des joueurs qui n'avaient pas joué depuis 2 ans à cause de la Covid et qui n'avaient jamais connu de vrais championnats, donc c’était un peu compliqué de les faire évoluer à XV. En plus la poule de la première phase était très relevée avec Brive, Bordeaux-Bègles, Vannes et Angoulême, mais on a fini à la 2e place. On a concédé seulement une seule défaite en play-offs, donc on peut dire que pour l'instant c’est une bonne saison. Un quart de finale généralement, c'est bon signe aussi. Après on verra si c'est une très bonne saison, une excellente saison ou une saison extraordinaire.

Quels sont vos objectifs pour les phases finales ?

Olivier : L’objectif des phases finales, c'est plutôt les joueurs qui se le donnent, c’est à l'intérieur du groupe que ça se passe. Tout est possible en phases finales, il faut qu'ils continuent à jouer comme ils l’ont fait tout au long de l'année. Le quart de finale, on va le prendre comme un match normal, comme en poule pour pas qu'ils n’aient trop de pression. C’est normal d’en avoir mais il faut que ça reste positif. 

Jean-Marc : C'est aux joueurs de créer leur histoire, de fixer l'objectif et de savoir où ils souhaitent aller, ce qu'ils désirent faire. S'ils veulent aller au bout, ça veut dire trois matches à jouer avec le Graal à la fin. Comme on leur dit depuis le début de saison, nous on est sur le porte-bagage du vélo et ce sont eux qui jouent, qui font les choses. Le jour du match, on est sur le bord du terrain. Notre rôle, c’est de les accompagner et de leur donner les billes pour progresser et évoluer dans leur carrière de joueur.

Olivier : Nous au départ, on a un rôle de formation par rapport au joueur. Donc l’objectif, c’est de leur donner des outils pour qu’ils progressent techniquement. S'ils progressent techniquement individuellement, automatiquement l'équipe va progresser collectivement.

 

L’équipe a déjà assuré sa qualification pour les quarts de finale, comment abordez-vous ce match face à Perpignan ?

Jean-Marc : Deflandre, l'affiche… on va essayer de les cadrer, qu'ils gardent la tête froide. Le principal, c'est qu'on continue à être nous-même, il ne faut pas qu’on se prenne pour une autre équipe. On va garder notre cadre, comme on le fait depuis le début de la saison avec une unité, tranquillement sans brusquer les choses. Dans une saison, il y a des moments incontournables. Si tu as la chance de faire le premier match de championnat à la maison, alors il faut gagner ce premier match. C’est pareil pour le match de clôture de championnat à la maison ou celui avant Noël. Ce sont des matches importants, des tournants de la saison, qu’il est primordial de gagner. C’est capital, ce sont vraiment des bases qu'on leur donne pour leur carrière de joueur.

Olivier : Il faut que ce soit positif à chaque fois. Être conscient de la chance qu'ils vont avoir de fouler la pelouse des plus grands mais en même temps que ça ne les renferme pas dans leur jeu. Au contraire, il faut que soit vraiment une pression positive qu'ils se donnent et qu'ils n'aient pas de regrets. Il faut qu’ils arrivent à tout donner et à se lâcher le jour-j. En sachant que Perpignan vient jouer sa qualification pour les phases finales. C'est une équipe qui a enchaîné trois victoires sur les derniers matches et qui doit gagner pour être maître de son destin. C'est un vrai match à enjeu pour eux mais pour nous aussi, parce qu'on veut terminer la saison régulière en faisant le meilleur match possible. On a fait une grosse performance au Stade Français sur leur terrain d’honneur en lever de rideau de la Champions Cup. Il y avait tout un contexte. Et les jeunes ont fait un très bon match, on a gagné notre qualification là-bas. 

C’est toujours un événement de jouer au Stade Marcel Deflandre, dans quel état d’esprit sont les joueurs ?

Jean-Marc : On n'en a pas trop parlé. C'est nous qui l'avons décidé. Dimanche, il y a le Super Challenge à la Plaine des Jeux et généralement notre jardin, c'est le terrain n°6, pour les matches et les entraînements. On avait évoqué l'idée d'aller jouer en périphérie rochelaise mais ça nous embêtait un petit peu. On savait que Marcel Deflandre était disponible, donc on s'est dit pourquoi on n'irait pas y jouer. Antoine Praud, le responsable de la préformation au club, a fait la demande et elle a été acceptée. Mais pour l’instant, on n'en a pas trop fait un événement.

Olivier : On ne veut pas trop en rajouter non plus, je pense qu'ils sont hyper fiers et hyper contents de jouer à Marcel Deflandre. Mais il ne faut pas que ça soit un frein ou une pression négative, il faut que ça reste toujours positif et que ça soit une chance.

Jean-Marc : Ils ont bien travaillé toute la saison, c'est une récompense pour eux de faire ce match dans l'antre du club. C'est une bonne saison mais ce n'est pas la concrétisation, je pense que le meilleur reste à venir. Le quart de finale, on ne va pas s'arrêter là !