À la suite des élections à la Ligue Nationale de Rugby qui se sont déroulées ces lundi et mardi, Vincent Merling, Président du Stade Rochelais revient sur sa démarche et les résultats.
« Avant toute chose, je tiens à dire qu’être « LE » Président de la LNR n’a jamais été une vocation ni une ambition personnelle. Dans un contexte où Paul Goze ne pouvait statutairement prétendre à un troisième mandat et que Pierre-Yves Revol avait décidé de se consacrer à la gestion de son Club, j’ai été sollicité avec insistance pour proposer ma candidature. Assuré d’un soutien majoritaire des Présidents de Top 14 et de Pro D2, j’ai décidé, après une sérieuse réflexion, de déposer officiellement ma candidature. J’ai assumé cette lourde responsabilité avec conviction, engagement et fidélité aux valeurs qui m’ont toujours porté.
Contrairement à ce qui a pu être écrit ces derniers jours, je n’ai jamais cédé au jeu de la compromission ou des promesses électorales pour attirer les suffrages. Ces accusations sont par ailleurs graves et une insulte à mon éthique.
Ce défi, que j’ai relevé par devoir et engagement, a été enrichissant, instructif et riche en enseignements sur les relations humaines. Il m’aura permis de conforter des amitiés sincères avec de nombreux Présidents, je les remercie d’ailleurs vivement de leur soutien indéfectible.
Je suis tout à fait apaisé et fier d’avoir assumé, à travers cette candidature, ma philosophie du rugby. Malheureusement, aujourd’hui elle ne l’a pas emporté. J’en suis profondément déçu mais également très heureux de pouvoir continuer à servir notre Club dont je serais, de toute façon resté, très proche. Nous pouvons tous être très fiers de notre Stade Rochelais, dont le développement et la structuration, avait légitimé ma candidature. »