Quand il ne défend pas avec ferveur les intérêts de Veolia Environnement, l’entreprise de recyclage et valorisation des déchets dont il est le directeur régional sur notre territoire, Patrice Alary vit à fond ses envies. Et considère le bonheur comme un objectif.
Le premier contact suffit parfois pour prendre la bonne mesure d’un homme. Malgré un agenda suchargé et un retard involontaire de son interlocuteur, Patrice Alary reste affable et souriant. La proximité est son meilleur passeport pour l’autre. Lui, le costaud de Montauban, a très vite voulu partager les mêlées rugbystiques et les troisième mi-temps qui vont avec. La passion pour ce sport-religion du sud ouest ne l’a jamais quitté et devrait être son credo quand il arrivera au bout d’un parcours professionnel dédié en grande partie à la gestion des déchets.
Après une licence informatique obtenue à l’université de Toulouse et un emploi au sein d’un bureau d’études, cet amoureux des statistiques prend vite la tangente et investit le secteur commercial d’une entreprise spécialisée dans les bacs roulants pour ordures ménagères. Le terrain, les rencontres et les négociations lui vont beaucoup mieux au teint. A 40 ans, il intègre le groupe Veolia comme directeur d’agence Lot et Garonne / Dordogne avant de se voir confier les rênes d’une région englobant les Poitou-Charentes et le Limousin. Aujourd’hui, avec la gestion d’un budget de 90 millions d’euros, de 11 centres de profit et de 500 salariés, les journées du directeur régional ressemblent à une course d’obstacles, où les rendez-vous s’enchaînent et les kilomètres s’accumulent.
Le travail n’étant pas une fin en soi, Patrice Alary puise chaque jour dans son énergie propre pour profiter de ses temps de loisirs. Amateur éclairé de vins et de gastronomie, dévoreur de presse, amoureux de sa fille de 25 ans qui suit des études d’informatique « comme papa », passionné de voyages au long cours et donc de rugby : autant de façons de s’inscrire dans son environnement, d’être bon vivant et de se sentir bien vivant. Bien plus tard, après avoir rendu son tablier à la société Veolia « qui permet une certaine autonomie de fonctionnement et se donne les moyens de tenir ses engagements », le retraité voudra continuer à jouir de ces moments de partage, ici et ailleurs. Bien vieillir au quotidien. Se consacrer à toutes ces actions sociales qu’il n’a pas encore le temps de mener. Exister pour lui et pour les autres.
J’ai initié un partenariat avec le Stade Rochelais au moment de mon arrivée à La Rochelle en 2007. Depuis, nous nous sommes inscrits dans la durée, même quand l’équipe est redescendue en Pro D2. J’aime ce club qui s’est construit sur des bases solides, graduellement et de façon cohérente. Aujourd’hui, il est entré dans une autre dimension et c’est tant mieux.